Un an à Montréal: Voyage extérieur et Révélations intérieures
Ce récit fait partie de mon histoire d’Ambre, Pour commencer par le début, Clique ici
Mon expatriation au Canada n’a pas seulement été un changement de pays: c’était un voyage au coeur de moi même. Ce récit en quatre parties, raconte ce que j’ai traversé: les élans, les doutes, les épreuves, les prises de conscience, l’élévation… jusqu’à cette version de moi encore plus alignée, que j’ai découverte au fil du chemin. Si tu es ici, c’est que tu ressens peut-être toi aussi un appel intérieur ou l’envie de découvrir ce voyage. Bienvenue dans cette traversée, qui est la mienne…et si le cœur t’en dit, je serais ravie de découvrir ton propre chemin. N’hésite pas à laisser un petit mot en commentaire ou à m’écrire.
- Rétrospective sur mon expérience d’expatriation
- Mon vécu au Canada entre découvertes et défis
- De Montréal à la France, L’Appel du Réalignement : Un Voyage de Transformation Intérieure
- De Coach Enseignante à Éveilleuse de Conscience : mon ancrage dans une mission plus vaste

Interview pour un portrait de PVTistes – Avril à septembre 2024
Fin septembre 2024, j’ai été interviewée par une photographe pour un projet autour des parcours de
PVTistes à Montréal. Voici ce que je lui ai partagé à ce moment-là, après mes cinq premiers mois sur
place :
Je suis arrivée à Montréal fin avril 2024, et tout de suite, j’ai été happée par l’énergie, la sympathie des gens. J’ai eu la sensation d’un nouveau départ, dans une ville qui m’ouvrait les bras. J’ai rapidement trouvé mes repères, exploré les parcs, les petits cafés, les festivals, les balades à vélo le long du canal Lachine… J’ai adoré cette façon parfois qu’ont les gens ici de te sourire dans la rue, de discuter quelques minutes sans se connaître. Il y avait quelque chose de simple, et en même temps une forme de légèreté dans le quotidien qui m’a fait beaucoup de bien.
L’été à Montréal, c’est une fête permanente. Il se passe toujours quelque chose, on vit beaucoup dehors, il y a une vraie joie de vivre. J’ai retrouvé un enthousiasme naturel, un appétit pour les découvertes. J’ai aussi profité de cette période pour poser les bases de ma société, AmVi, en prenant le temps de m’aligner avec ce que j’avais envie de transmettre.
Évidemment, tout n’est pas rose non plus : les démarches administratives, l’expatriation demande de l’énergie, j’ai aussi connu des moments de solitude. Mais dans l’ensemble, j’étais portée par une vraie dynamique. C’est une ville qui donne envie d’y croire, qui stimule, qui soutient, même quand on part de zéro.
Montréal après l’euphorie : entre routine, hiver et introspection – septembre à avril 2025
Après l’excitation des premiers mois, l’élan de nouveauté, les découvertes en continu et l’énergie de l’été, est venu un temps plus calme, plus intérieur.
J’ai beaucoup aimé mes débuts ici – c’était intense ! On a voyagé non-stop, on a vu plus de choses en quelques mois que certaines personnes en plusieurs années. J’ai soif de nature, d’exploration, de paysages et de diversité. Montréal était notre point de chute, mais on a rapidement exploré autour : du parc Omega à Kamouraska, de la Mauricie au lac Saint Jean/Fjord Saguenay, les Chutes du Niagara, même les États-Unis, … On a fait des croisières, dormi avec les loups, marché dans les parcs nationaux, vécu des couchers de soleil incroyables. C’était magique.
Et puis, ma famille est venue en septembre. C’était un autre élan, un nouveau souffle. J’étais fière de les accueillir ici, de leur faire découvrir Banff, le Canada, à travers mon regard.
Mais après leur départ, en octobre, l’ambiance a changé. Le froid a doucement pris sa place, et avec lui, une toute autre énergie. Plus introspective. Plus silencieuse. L’hiver ici, c’est un vrai hiver. Long, froid, exigeant. Féérique, oui, au début. Mais ensuite, la féérie laisse place à la réalité. On s’adapte, on s’équipe, on apprend à marcher sur la neige tassée, à gérer les amendes quand on oublie de déplacer la voiture pour le déneigement… C’est une autre vie.
Je me suis acclimatée étonnamment bien à Montréal. J’ai trouvé mes repères, mes routines. Et en même temps, une certaine forme de routine a pris la place de l’émerveillement des débuts. Je ne suis pas malheureuse, loin de là, mais je ressens que la vibration a changé. Que l’enthousiasme s’est atténué, comme un soufflet qui retombe. C’est peut-être aussi ça, l’expatriation : passer de la découverte à l’ancrage, de l’élan à l’intégration. Et forcément, ça fait remonter des choses. L’hiver agit comme un miroir : il ralentit, il fige, il oblige à se recentrer. C’est pendant cette saison que j’ai commencé à ressentir les limites, les questions, les envies de me réaligner. Montréal reste une ville que j’apprécie, mais je perçois aussi plus clairement ce qui m’y convient… et ce qui m’y manque.
Je suis heureuse d’avoir vécu un vrai hiver canadien, comme je l’avais demandé. C’était un vrai test. Une initiation. Et même si j’en garde de belles images, je sais aussi que ce n’est pas une saison dans laquelle je me projette à long terme. Après cette année riche, j’ai choisi de rentrer en France, la tête pleine d’enseignements et le cœur plus aligné. Mais avant de tourner la page, j’ai eu envie de boucler cette aventure par une parenthèse ensoleillée et exotique : un voyage en République dominicaine avec une amie, pour honorer la fin d’un cycle, célébrer la vie.
Si les premiers mois à Montréal ont été marqués par la nouveauté, l’élan et l’ouverture, la suite a été plus nuancée. Mon installation ici s’est faite progressivement. J’ai lancé AmVi, j’ai déposé officiellement ma société, construit mon site internet, préparé le contenu, posé les bases de ce que je veux transmettre.
J’ai commencé à créer mon univers visuel, mes textes, mes intentions. J’ai voulu faire les choses bien, à mon rythme, tout en continuant à m’adapter à un nouveau quotidien. Vivre dans un nouveau pays implique forcément des ajustements : des repères à redéfinir, des différences culturelles, des codes à intégrer… Même si j’ai accueilli ces changements avec ouverture, je sentais parfois que certain d’entre eux ne me correspondaient pas pleinement. Et puis, la vie, bien sûr, ne s’est pas arrêtée en France.
Certains événements m’ont touchée, bousculée, ramenée à l’essentiel. Il y a eu aussi des bouleversements dans ma relation ici. Des choses profondes, personnelles, qui ont eu leur importance dans mon cheminement. Il a fallu traverser, composer avec tout ça, en même temps que je construisais ici.
C’est aussi ce qui m’a beaucoup appris. Et c’est aussi ça, l’expatriation : être loin quand la vie continue, quand elle secoue, quand elle appelle à la présence. Avec tout cela, mon élan pour ma société a été freiné. Les nombreux voyages, mon adaptation au travail, et les bouleversements personnels ont fait que le temps a manqué pour avancer comme je l’avais prévu. Et même si je n’ai pas lancé AmVi comme je l’imaginais, j’ai créé l’essentiel. Le socle est là.
L’élan était présent, la vision aussi. Mais je n’avais pas encore l’espace intérieur pour incarner pleinement ce que je voulais. Et c’est OK. Je crois profondément que parfois, créer ne passe pas par faire, mais par être. Et cette année, j’ai surtout appris à être. À être là, même dans l’inconfort. À écouter ce qui voulait émerger. À ne pas forcer. À me dire que tout ce que j’ai traversé faisait partie du chemin. Que ça préparait quelque chose. Que ça avait un sens. Même si je ne le voyais pas encore.
Aujourd’hui, je sais que cette période a été fondatrice. J’ai posé les bases. Et bientôt, je pourrai bâtir dessus, avec encore plus de clarté, de force et de présence.
Après mûre réflexion et une analyse sincère des pour et des contre, j’ai pris la décision de rentrer en France. Ce n’est pas une décision précipitée, mais le fruit d’un long processus, où j’ai pris le temps de peser les avantages et les défis de ma situation. J’ai fait une introspection profonde, et je suis arrivée à la conclusion que la France, aujourd’hui, résonne plus en moi que Montréal.
Les raisons ? Elles sont multiples et bien ancrées dans ma quête de sens. Ici, j’ai pris conscience de mes besoins essentiels, de mon bien-être, de mes aspirations profondes. Montréal m’a apporté de belles expériences et des paysages magnifiques, mais ce n’est pas ce qui me fait vibrer profondément. Je recherchais des connexions sincères, une évolution plus fluide de mon entreprise AmVi, et une vie plus alignée avec mon âme et ma mission.
J’ai expérimenté la solitude, l’adaptation, l’inconnu, mais ce parcours m’a permis de réaliser que ce n’est pas l’endroit qui crée ma lumière, c’est ce que je construis dedans. Ma réflexion, certes, a traversé des vagues de doute, où la question du “retour” me tiraillait, car je ne voulais pas le faire pour de mauvaises raisons. Mais j’ai traversé ce tumulte en comprenant que mon départ en 2024 avait été une quête pour un nouveau souffle, pour m’extraire d’un cadre où je me sentais à l’étroit.
Aujourd’hui, ce retour n’est pas une fuite, mais un cycle qui se termine pour un autre qui commence. Je me rends compte que ma version de Montréal n’a pas été celle que j’avais imaginée. Ce n’est pas un échec, mais une étape de plus dans ma vie. Une étape nécessaire pour grandir, pour me recentrer sur l’essentiel : moi-même, mes valeurs, mon entreprise, ma mission spirituelle. Je sais désormais écouter davantage mon instinct et je suis plus en phase avec ce que je veux.
Ce voyage n’a pas été une erreur, mais un accomplissement. C’était le passage obligé pour clarifier ma direction. Je ressens aujourd’hui une clarté nouvelle, une énergie retrouvée et une motivation renforcée. Mon retour n’est pas un retour en arrière, c’est un retour avec une vision plus nette de ce que je veux, de ce que je dois construire. Ce n’est pas la quête d’un lieu, mais de ce que j’ai à offrir, où que je sois.
C’est là, la vraie transcendance : j’ai appris à créer ma propre lumière, et c’est cette lumière qui guide mes pas aujourd’hui. J’ai énormément évolué. Je suis passée d’une appréhension à l’idée d’être seule à une autonomie grandissante, à la capacité de m’élever au-delà des obstacles. J’ai compris que certaines séparations, certains changements, sont essentiels pour avancer sur son chemin. Je suis dans une dynamique d’élévation, et ce n’est pas l’endroit qui conditionne ma lumière, mais bien ce que je fais de mon parcours.
Cette expérience devait se produire pour m’amener à un niveau supérieur, c’est évident. Mon cœur et mon intuition semblent déjà parler pour moi. Montréal n’est pas une destination d’ancrage pour moi. Ce qui me porte, c’est un projet de vie aligné avec mon âme : nature, spiritualité, écriture, transmission. Et actuellement, la France semble être le terreau fertile pour semer et faire grandir ce projet.
Les magnifiques paysages canadiens, que j’adore, resteront peut-être des destinations de voyage ou une version future de moi, mais pour l’instant, l’appel de la France est le plus fort. Je me suis posée cette question : est-ce que j’idéalise le Canada avant de partir, et est-ce que je fais maintenant la même chose avec la France ? Mais en fait, ce qui change aujourd’hui, ce n’est pas tant la France ou le Canada, c’est moi. Je ne suis plus la même personne qui est partie en avril 2024.
Cette expérience m’a fait évoluer et je regarde la France avec un regard différent. Pas parce qu’elle a changé, mais parce que moi, j’ai changé. Avant, je voulais fuir des choses qui me pesaient en France : le boulot, l’insécurité, une routine qui m’étouffait. Aujourd’hui, je ne veux pas fuir Montréal, je veux simplement aller vers ce qui me correspond mieux. Ce n’est pas un rejet, c’est un réalignement. Je ne suis pas en train de fantasmer la France, je suis consciente de ses défauts, mais j’y vois aujourd’hui plus d’opportunités et d’équilibre pour moi.
Rien n’est figé dans la vie, donc peut-être qu’un jour je reviendrai ici ou j’irai ailleurs, mais pour l’instant, ce que je devais vivre ici, je l’ai vécu. Ce n’était pas une installation définitive que je cherchais, mais une transformation intérieure. Mon aventure ici touche à sa fin, et c’est OK. Ce n’est pas un échec, c’est une étape réussie. J’ai testé, j’ai appris, j’ai grandi, et maintenant je ressens l’appel d’autres choses. Et franchement, c’est ça la vraie liberté : savoir écouter son instinct et partir quand c’est le bon moment.
Je rentre parce que c’est ce qui me semble juste aujourd’hui, et c’est ça la clé : suivre ce qui est juste pour toi, pas ce que tu penses devoir faire. J’avais projeté une version de moi ici, mais cette version ne s’est pas réalisée comme je l’imaginais. Et je l’accepte. C’est juste une autre réalité qui s’est imposée à moi. L’essentiel, c’est que je suis en train de choisir ce qui est aligné avec moi aujourd’hui, et pas ce que je pensais vouloir hier.
Et c’est ça la vraie évolution. C’est ça ma transcendance. Je suis venue ici en quête d’un souffle nouveau, d’une expérience qui allait me faire évoluer. J’avais besoin d’un changement, d’un choc, d’une immersion pour clarifier ce que je voulais vraiment. Et qu’est-ce qui s’est passé ? Exactement ça. Mon âme voulait cette expérience pour me réaligner. J’avais besoin de ce détour pour affiner la vision de mon avenir, me recentrer sur ma mission et m’ancrer encore plus dans qui je suis.
C’était le passage nécessaire pour que je sache encore plus où je veux vraiment aller. Je ne suis plus en quête d’un endroit qui va me révéler. Je suis prête à créer ma propre lumière où que je sois. Et c’est ça ma vraie transcendance. Je suis en train de clôturer un cycle pour en ouvrir un autre avec une toute nouvelle énergie.
Aujourd’hui, plus que jamais, je suis en phase avec ma mission profonde. Ma société AmVi est le reflet de mon évolution personnelle et spirituelle, et je ressens une clarté nouvelle sur ce que je veux véritablement apporter au monde. J’ai décidé de me définir comme coach enseignante, une guide qui accompagne chaque personne dans sa transformation, en l’aidant à se reconnecter à son essence, à son pouvoir intérieur et à sa lumière.
Ce parcours, je l’ai traversé moi-même et encore davantage par mon expérience à Montréal. Chaque étape m’a permis de grandir, de m’aligner davantage avec mon âme et ma mission. Je suis une éveilleuse de conscience, un mentor qui guide avec écoute, bienveillance et clarté. Mon approche est holistique, corps-âme-esprit, une méthode globale pour permettre à chacun de se connaître, de se comprendre et de s’accepter pleinement.
Mon objectif ? Aider mes clients à devenir acteurs de leur propre bien-être et à prendre les rênes de leur vie. L’accompagnement que je propose est une transformation profonde, où chaque individu se pose les bonnes questions, comprend les blocages qui l’empêchent d’avancer, et prend conscience de ce qu’il peut réellement accomplir. Je ne suis pas là pour leur imposer une méthode, mais pour les guider vers leur propre lumière.
L’accompagnement que je propose est un chemin d’harmonie, dans une démarche en conscience, alliant douceur et puissance. Je travaille avec chaque personne sur ses aspirations profondes, ses désirs, mais aussi ses peurs et ses obstacles. Je crois profondément que tout le monde a la capacité d’évoluer, et que c’est un processus au quotidien, une construction qui s’étend dans le temps. Mais surtout, c’est un chemin où l’on devient acteur de son propre parcours.
Mon rôle est de dégrossir le travail de fond, d’aider à mettre en lumière ce qui doit être vu, compris et accepté. Une fois ce travail effectué, la personne aura pris conscience de ses propres mécanismes, de ses besoins et de ses élans, et sera prête à avancer dans sa transcendance, sur son chemin de lumière. Si, au-delà de cela, un travail complémentaire s’avère nécessaire ou bénéfique, je guide mes clients vers des pratiques thérapeutiques spécialisées dans des domaines précis, afin qu’ils puissent poursuivre davantage leur parcours de manière optimale.
Ce que je souhaite vraiment apporter à ceux que j’accompagne, c’est un bilan complet de soi, un moment pour se reconnecter à ses aspirations profondes, à ses rêves et à sa mission. C’est une pratique d’introspection, où l’on se pose les bonnes questions : Qui suis-je ? Qu’est-ce qui me rend heureux ? Quels sont mes blocages ? Et comment puis-je être plus aligné avec ma vérité et ma spiritualité ?
Mon travail est d’initier ce processus de réalignement, de faire émerger une nouvelle clarté et de montrer à chacun que c’est possible. Que l’on peut créer une vie harmonieuse, en conscience, et qu’on a tout en soi pour le faire. En fin de compte, je veux guider les autres dans leur transcendance personnelle. Chaque transformation est une aventure intérieure, mais elle a aussi un impact autour de soi.
Quand une personne s’élève, elle élève aussi son environnement, ses relations et son cercle. Et c’est ça que je veux permettre : que chacun cultive sa lumière en lui et autour de lui. Je suis prête à accompagner tous ceux qui ressentent l’appel du changement, à les guider sur ce chemin d’évolution, et à leur offrir les outils nécessaires pour prendre leur place dans la lumière. Ce n’est pas une thérapie traditionnelle, c’est une évolution continue, un travail profond et structuré, mais aussi un accompagnement personnalisé, qui respecte le rythme et les besoins de chacun.
À travers AmVi, je mets tout cela en œuvre, avec pour mantra “ Cultive la Lumière en toi et autour de toi”. C’est cette voie que je souhaite offrir à ceux qui veulent se comprendre, se révéler et créer une vie plus épanouie, harmonieuse et alignée avec leur essence profonde.